LES MARAUDEUSES
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 Elyon Anna Black

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Elyon A. Black
Gryffondor - Sixième année - Préfète
Gryffondor - Sixième année - Préfète
Elyon A. Black


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Côté de Dumbledore ou de vous-savez-qui ?: Dumbledore.

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MessageSujet: Elyon Anna Black   Elyon Anna Black Icon_minitimeMer 6 Déc - 12:12

Décembre


Parfois, j'ai l'impression que je passe ma vie à mentir.
Ma meilleure amie est parsuadée que je n'ose pas lui dire le fond de ma pensée. Je lui ai répondu : "Mais non, Prudence, tu te trompes. Tout va super bien. Du moment que tu es heureuse, je suis heureuse."
Elle dit que je ne suis pas sincère avec moi-même. Du coup elle m'a offert ce cahier. Il est très joli, je dois l'admettre. Elle me connait suffisament bien pour savoir quel genre de cahier j'aime. Il ressemble tout simplement à un vieux livre usé. Elle veut que je note ce que je ressens puisque, apparament, je n'arrive pas à lui parler de mes sentiments.
Elle veut que je note ce que je ressens ? Très bien. COMMENT PEUT-ELLE ME FAIRE UN COUP PAREIL ? Comme si je passais pas déjà pour une mutante. Je dois être la plus petite élève de seize ans que Poudlard ait jamais vu. Soyons réaliste : je mesure 1 mètre 55.

Je m'en souviens comme si c'était hier. On était en quatrième année toute la bande. Je me sentais suffisament forte pour parler un peu plus que d'habitude à Alan. On était à Honeyduckes avec Prue, quand j'ai vu Alan faire la queue avec une bande de ses amis à la caisse. Lui aussi m'a vue. Il m'a souri (enfin je crois) et il m'a dit "salut."
Il avait acheté pleins de bonbons, et après son départ je m'étais limite jeté sur ceux qu'il avait prit pour que je puisse manger les mêmes que lui. Une raison de plus pour penser à lui en quelque sorte. Comme si j'avais besoin de ça !
Prudence c'est moquée de moi lorsqu'elle à vu mon air ahurie. Elle à dit qu'Alan à dû souffrir d'une erreur de connexion dans les neurones, à cause de la chaleur ou je ne sais quoi. Elle à dit que, sans doute, il a cru m'avoir déjà vue quelque part, mais que, sans les murs de pierres du collège Poudlard derrière moi, il était incapable de me remettre. Bien sûr, elle rigolait, je le sais très bien, elle ne dirait jamais cela de son frère sérieusement.

Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à dire ce que je pense ?

A faire :


1. Finir mon devoir de métamorphose (quelle plaie !)
2. M'affirmer d'avantage.

Pourtant, je n'ai vraiment, mais alors vraiment pas l'impression que je me laisse dominer ! Non, je n'en aurais pas le courage. Je crois qu'en réalité, Prudence m'a offert ce cahier pour mon simple bien. Elle sait combien cela à été douloureux. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à y croire. Pourtant c'est belle et bien vrai. Mais je ne me sens pas d'attaque pour continuer de vivre. Pas pour le moment. J'éspère que Prudence et Alan comprendront ! Mais je ne peux pas encore raconter ce qu'il c'est passé dans ma tête pendant tout le temps où j'étais dans l'hopital psychiatrique. Je ne peux pas ! Et dire que désormais ma mère ne se souvient presque plus de qui je suis, tellement elle est devenue folle. Je ne veux pas devenir comme elle, par pitité !

J'ai retrouvé ce que j'avais écrit quand j'étais chez les fous. J'en tremble, j'ai vraiment peur. Je n'arrive pas à croire ce que j'ai écrit ! Cela parait invraisemblable ! J'ai écrit lorsque je commençait à aller mieux, mais c'est toujours très déstructuré. Comme maintenant, d'ailleurs.

"Mon cher, cher et désépéreux ami, mon autre toi.
Je suis si reconnaissante qu'on ait permis au professeur Rogue de t'apporter dans ton vieux petit coffret cadenassé, Rodolphe. Ce coffret et un joli tas de cendres. J'ai été terriblement gênée quand l'infirmière m'a obligée à ouvrir la cassette devant elle pour t'en sortir, avec mes mandibules et ma cloche. Mais je suppose qu'ils sont simplement prudents. Je ne me sens pas vraie. Je dois être quelqu'un d'autre. Non, je suis quelqu'un d'autre. Je n'arrive pas à croire qu'une chose pareille m'est vraiment arrivée. La fenêtre est couverte d'un grillage de gros fil de fer : je suppose que c'est mieux que des barreaux mais je devine quand même que je suis dans une espèce de prison-hopital. OH NON !! PAS LA PRISON PAS LA PRISON. J'ai essayé de comprendre, de me souvenir, mais je n'y arrive pas. Les infirmières et les médecins me répètent que je vais déjà mieux mais j'ai toujours les idées embrouillées. Je ne peux pas fermer les yeux parce que les vers grouillent toujours sur moi. Il me rongent. Il se glissent dans mon nez, il me grignotent la bouche et, ah, par Merlin.... je dois te ranger dans ton coffret parce que les asticots glissent de mes foutues mains grouillantes sur tes pages.

Les vers mangent d'abord mes oragnes féminins. Ils ont déjà complètement rongé mon vagin et mes seins et maintenant ils s'attaquent à ma bouche et à ma gorge. J'aimerais bien que les médecins et les infirmières laissant mourir mon âme; mais ils poursuivent leurs expériences et ils essayent de réunir le corps à l'esprit.

Une mouche est entrée dans ma chambre aujourd'hui et je ne pouvais pas arrêter de hurler. J'avais si peur qu'elle vienne pondre de nouveau oeufs d'asticots sur ma figure, mes mains et mon corps. Il a fallu deux infirmières pour la tuer. Je ne peux pas laisser les mouches venir sur moi. Il va peut-être falloir que je cesse de dormir.

Certains professeurs viennent me voir tous les jours, mais ils ne resent pas longtemps; il n'y a pas grand chose à dire, tant que mon esprit ne sera pas remis en marche. Je refuse qu'Alan et Prudence viennent me voir. Pas tout de suite. Pas encore. J'ai des vertiges, mais l'infirmière me dit que c'est normal parce que j'ai eu une commotion cérébrale à la suite d'un choc. Les vers sont presque tous partis. Ce doit être l'aérosol qui les tue.

Je viens de découvrir pourquoi je suis aussi déstabilisée. Mon esprit c'est remis en marche, d'un coup et j'ai pu voir l'empleur des dégâts. C'est très confus, parce que lorsque j'essaie de me rappeler, il me semble que je ne vois que des lumières dansantes de toutes les couleurs, mais je me souviens très bien que j'ai essayé de m'accrocher à prudence et Alan et qu'il fallait une éternité pour trouver leurs bras. Je me souviens que je hurlais et papa était là pour m'aider, mais mon corps ruisselait de vers et d'asticots luisants de toutes les couleurs qui tombaient par terre derrière moi. Il a voulu me soulever dans ses bras, mais ils étaient ceux d'un squelette, il ne restait que les os. J'ai voulu les écraser et les tuer, mais ils se multipliaient plus vite que je ne pouvais les tuer. Et alors les vers, les larves, les ténias, les asticots, les lombrics rongeaient mes chairs, la désintégraient, me grouillaient dessus, me consumaient."

Je ne peux plus continuer, je ne cesse de sangloter.
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Elyon Anna Black
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